Nous adressons un merci tout spécial à tous les donateurs qui ont contribué à l'IPEC. Les Etats-Unis (USDOL), l'Allemagne, l'Espagne, le Royaume-Uni, la Commission Européenne, les Pays-Bas, la France, l'Italie, le Canada, le Danemark, la Norvège, la Finlande, la Suisse, le Brésil, la Suède, la Norvège - NORAD, l'Irlande, les Etats-Unis (USDOS), la Belgique, le Japon, l'Australie,l'Espagne - Comunidad Autonoma de Madrid, les Etats-Unis (USAID), l'Autriche, la République arabe syrienne, la République Dominicaine, l'Espagne - Ajuntamiento de Alcala de Henares, l'Italie- Provincia di Milano, la Nouvelle Zélande, la Pologne, le Portugal, la Corée, la Hongrie, le Luxembourg, Fonds des Nations Unies pour la sécurité humaine (UNTHSF), PNUD/FASM (Fonds d'Affectation Spéciale Multidonateurs), UNICEF, Banque inter-américaine de développement, WFP, UNDCP, UNESCO, UNHCR, FAO, PCMEA, ISPI, JTUC-RENGO, SIMAP, ACILS, BGMEA, APFTU, ECLT, JTI, GIG, ICA, FIFA, SCCI, Mars Inc., Fundación Telefónica, Hey U Entertainment Group, Caixa Geral de Depositos, AEON Co. Ltd, Serono International S.A., et donateurs privés.

Vous aussi, vous pouvez agir contre le travail des enfants, en prenant part à notre campagne Carton Rouge au travail des enfants.
Découvrez comment: www.ilo.org/artworks.

Depuis 1992, les gouvernements et les organisations d'employeurs et de travailleurs des Etats Membres de l'OIT ont été soutenus dans leur lutte contre le travail des enfants par le Programme international pour l'abolition du travail des enfants (IPEC) de l'OIT. Cette exposition montre ce qui a été entrepris et comment nous pouvons combattre le travail des enfants de diverses manières.

Ensemble, nous pouvons créer un monde sans travail des enfants!

Photos: ©OIT
Design et développement réalisés par Paprika, agence de communication basée à Annecy (France).

Le travail des enfants est un travail que les enfants ne devraient pas avoir à faire parce qu'ils sont trop jeunes pour travailler et qu'ils devraient être à l'école ou, s'ils ont l'âge de travailler, parce qu'il est dangereux ou autrement inadapté pour eux.

Ensemble, nous pouvons créer un monde sans travail des enfants!

La lutte contre le travail des enfants est une priorité de l'OIT depuis sa création en 1919. L'une des premières conventions de l'OIT adoptée cette année-là fut la convention n° 5 sur l'âge minimum d'admission à l'emploi (industrie).

«C'est l'exploitation de l'enfance qui constitue le mal... le plus insupportable pour le cœur de l'homme. Tout travail sérieux sur la législation sociale commence toujours par la protection des enfants.»
Albert Thomas (France), premier Directeur de l'OIT

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A chaque décennie depuis 1919, l'OIT a adopté de nouvelles normes internationales sur le travail des enfants. En 1973, elle a adopté une convention consolidée, la convention n° 138 sur l'âge minimum d'admission à l'emploi ou au travail.

Âge minimum d'admission à l'emploi ou au travail (non inférieur à l'âge auquel cesse la scolarité obligatoire): au minimum à l'âge 15 ans.
Exception temporaire possible pour les pays en développement: 14 ans.
Travaux dangereux: 18 ans (16 ans sous des conditions strictes).

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L'année 1989 a vu le début du premier projet de l'OIT sur le travail des enfants, portant sur les filles et les garçons travaillant dans les décharges d'ordures aux Philippines. Cette même année, les Nations Unies adoptèrent la convention relative aux droits de l'enfant, qui met en lumière l'importance de lutter contre le travail des enfants.

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Le lancement du Programme international pour l'abolition du travail des enfants (IPEC) en 1992 a marqué une ère nouvelle pour l'OIT et sa lutte contre le travail des enfants. Le mandat de l'IPEC: renforcer les capacités nationales de lutte contre le travail des enfants et promouvoir un mouvement mondial pour le combattre. Depuis sa création, l'IPEC a mis en œuvre plus de 4 000 projets et programmes d'action en Afrique, en Asie, dans les Etats arabes, en Europe et dans les Amériques.

Retrouvez toutes les informations concernant le Programme de l'OIT sur l'élimination du travail des enfants sur: www.ilo.org/ipec ou contactez nous à l'adresse suivante: ipec@ilo.org.

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L'engagement politique des gouvernements de traiter le problème en coopération avec les organisations de travailleurs et d'employeurs est essentiel. En 1993-94, 6 pays partenaires (Brésil, Inde, Indonésie, Kenya, Thaïlande et Turquie) se sont engagés à travailler avec l'OIT afin de tester les manières de lutter contre le travail des enfants.

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En 1995, un projet dans l'industrie du vêtement au Bangladesh fut le premier à utiliser l'observation et le suivi des fabriques comme moyen de combattre le travail des enfants. Un projet similaire dans l'industrie des tapis au Pakistan fut lancé deux ans plus tard.

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En 1997, la Chambre de commerce de Sialkot, l'OIT et l'UNICEF ont signé l'Accord d'Atlanta pour mettre un terme au travail des enfants dans la fabrication de ballons de football. En décembre, une Conférence mondiale sur le travail des enfants, organisée à Oslo, renforça le mouvement mondial.

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Le travail des enfants refuse aux filles et aux garçons leur droit à une éducation de qualité, au jeu et à la protection contre les dangers. La Déclaration de l'OIT relative aux principes et droits fondamentaux au travail, de 1998, proclame que l'élimination du travail des enfants est un droit de l'homme fondamental, que tous les Etats Membres s'engagent à soutenir.

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La Conférence internationale du Travail de juin 1999 a adopté à l'unanimité la convention n° 182 sur les pires formes de travail des enfants. Elle requiert des mesures immédiates et efficaces pour éliminer les pires formes de travail des enfants et ce, de toute urgence.

«Il s'agit d'une victoire pour les enfants du monde, en particulier pour les dizaines de millions d'entre eux qui sont encore forcés de travailler dans des conditions qui choquent notre conscience et hantent notre cœur.»
Président Clinton (Etats-Unis), décembre 1999

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La Convention sur les pires formes de travail des enfants est la convention le plus rapidement ratifiée de l'histoire de l'OIT, avec 177 Etats Membres qui l'ont déjà signée. En 2013, elle est proche d'une ratification universelle. Désormais, il nous faut accélérer les progrès en direction de l'abolition des pires formes de travail des enfants, dans le cadre de la lutte pour mettre fin à tout travail des enfants.

Les pires formes de travail des enfants comprennent l'esclavage, le travail forcé, la traite des enfants et le recrutement forcé des enfants en vue de leur utilisation dans les conflits armés, la prostitution, la pornographie, les activités illicites et le travail dangereux des enfants.

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L'IPEC soutient les gouvernements dans l'élaboration de plans d'action contre le travail des enfants et la fin de ses pires formes dans des délais précis. Cette approche des programmes assortis de délais fut d'abord mise en œuvre à El Salvador, au Népal et en Tanzanie, à partir de 2001.

«Je suis ici, Madame la présidente, pour plaider l'autonomisation de pays comme le mien, nous qui cherchons à mettre fin au travail des enfants, à les libérer et à leur donner des bases solides pour l'avenir qu'ils méritent.»
Président Benjamin Mkapa (Tanzanie) à la Conférence internationale du Travail de 2002

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Le 12 juin 2002 marque la première Journée mondiale contre le travail des enfants, qui est aujourd'hui un point de ralliement annuel du mouvement mondial contre le travail des enfants.

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En 2006, les mandants de l'OIT se sont fixés l'objectif d'abolir les pires formes de travail des enfants d'ici à 2016. Ils ont adopté un Plan d'action mondial sur l'élimination du travail des enfants et ont demandé des mesures assorties de délais pour atteindre cet objectif.

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La Déclaration de l'OIT sur la justice sociale pour une mondialisation équitable de 2008 réaffirme l'importance et l'indivisibilité des droits fondamentaux au travail, dont l'abolition du travail des enfants. Le Pacte mondial pour l'emploi, adopté en 2009, en appelle à augmenter les efforts pour y parvenir.

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La Feuille de route de La Haye, adoptée lors de la Conférence mondiale sur le travail des enfants de 2010, tenue à La Haye, demande une accélération des actions pour mettre un terme aux pires formes de travail des enfants d'ici à 2016, dans le cadre de la lutte globale pour abolir le travail des enfants.

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En 2002, 2006 et 2010, l'OIT a publié des estimations mondiales permettant d'analyser les tendances du travail des enfants. Depuis les premières estimations, le travail des enfants a baissé de 12,3%. Bien que le travail des enfants ait diminué au niveau mondial, il reste un défi majeur: on estime que 215 millions d'enfants sont impliqués dans le travail des enfants, dont 115 millions dans des travaux dangereux.

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2012 a marqué le vingtième anniversaire de l'IPEC. Chacun de nous a un role à jouer dans la lutte contre le travail des enfants. Ensemble, nous pouvons mobiliser, éduquer et autonomiser les personnes pour qu'elles exercent leurs droits. Restons unis et travaillons ensemble pour faire du monde une place meilleure pour les enfants. Montrons un carton rouge contre le travail des enfants!

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La pauvreté, l'insécurité du revenu, les traditions et l'exclusion sociale, le manque de services publics, le refus des droits au travail et le manque de volonté politique sont des causes profondes du travail des enfants. Le Plan d'action mondial de 2010 clarifie le besoin de politiques intégrées pour lutter contre les causes profondes et pour créer des zones libres du travail des enfants. L'accès des adultes et des jeunes au travail décent (emploi, protection sociale, droits et parole au travail) est essentiel.

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L'abolition du travail des enfants et la garantie de l'accès universel à une éducation de qualité sont des objectifs étroitement liés. L'un ne peut pas être atteint sans l'autre.

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L'IPEC a soutenu nombre de gouvernements qui ont élaboré avec leurs partenaires sociaux (les organisations nationales de travailleurs et d'employeurs) des plans d'action nationaux pour mettre fin au travail des enfants.

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Presque tous les pays ont adopté des lois pour interdire le travail des enfants. Les systèmes de dialogue social, des relations professionnelles et d'inspection du travail soutiennent l'application et l'exécution de la loi.

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Beaucoup d'entreprises nationales et multinationales sont de plus en plus actives en vue d'assurer que leurs lieux de travail et leurs chaînes de production soient exemptes du travail des enfants.

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En collaboration avec le Bureau des activités pour les employeurs (ACT/EMP) de l'OIT, l'IPEC soutient les organisations d'employeurs à renforcer leurs capacités à empêcher le travail des enfants; s'engage aux côtés des gouvernements et des syndicats dans l'élaboration de politiques nationales; et soutient les entreprises dans la protection des filles et garçons vulnérables et dans la promotion d'un travail sûr pour les jeunes.

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En collaboration avec le Bureau des activités pour les travailleurs (ACTRAV) de l'OIT, l'IPEC soutient les organisations de travailleurs dans leur rôle d'élément moteur dans l'élimination du travail des enfants, en les aidant à s'engager aux côtés des gouvernements et des organisations d'employeurs dans l'élaboration de politiques nationales, et à intégrer les questions relatives au travail des enfants dans leurs agendas d'organisation et de négociation.

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La formation et le renforcement des capacités des responsables gouvernementaux et des organisations de travailleurs et d'employeurs sont essentiels au transfert des connaissances et des compétences, ainsi que pour assurer la durabilité de l'action contre le travail des enfants.

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Nous cherchons à construire une culture de respect des droits des enfants et d'autonomisation des filles et garçons et des jeunes adultes, afin de mettre un terme au travail des enfants. Le programme SCREAM (Défense des droits des enfants par l'éducation, les arts et les médias) de l'OIT aide les enfants à exprimer leurs points de vue et leurs sentiments et à devenir des acteurs de la lutte contre le travail des enfants.

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De nouveaux partenariats ont été créés pour parvenir à aider les enfants qui travaillent dans des secteurs où ils sont difficiles à atteindre: les garçons et les filles dans l'agriculture et ceux affectés par les conflits armés, la traite et les migrations.

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Grâce à la Coopération Sud-Sud et Triangulaire, les pays du Sud partagent leur expérience sur la manière dont la politique et l'engagement peuvent se transformer en action contre le travail des enfants.

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Les garçons et les filles doivent être retirés en toute sécurité du travail des enfants et avoir des alternatives appropriées d'éducation non formelle comme transition vers un retour à l'école, ou une formation professionnelle pour les garçons et filles plus âgés. Les enfants, dont la santé mentale ou physique a souffert à cause du travail des enfants, requièrent une assistance spécialisée.

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Les systèmes d'observation et suivi du travail des enfants aident à engager les membres de la communauté dans l'identification des enfants victimes du travail des enfants, dans leur acheminement vers les services compétents et dans leur suivi pour s'assurer qu'ils ne retomberont pas dans le travail des enfants.

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Retirer les enfants du monde du travail des enfants ne suffit pas. La prévention est une priorité importante et une stratégie de lutte contre le travail des enfants.

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Pour combattre le travail des enfants, nous devons le connaître. Nous soutenons les recherches qui déterminent quelles sont les mesures les plus efficaces. Des recherches marquantes ont eu lieu lors de l'élaboration des rapports de l'OIT sur le travail des enfants. Ces études ont été réalisées par le programme de recherche inter-agences «Comprendre le travail des enfants» (UCW), qui réunit l'OIT, la Banque mondiale et l'UNICEF, ainsi que par certains projets de l'IPEC.

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Les statistiques sur le travail des enfants sont essentielles pour sensibiliser le public, ainsi que pour documenter la conception de politiques et leur efficacité. L'IPEC soutient les pays dans la mise en œuvre d'enquêtes sur le travail des enfants et l'analyse des données.

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Il est essentiel de mettre en place des stratégies et des systèmes pratiques pour lutter contre le travail des enfants à tous les niveaux. L'IPEC travaille avec des partenaires clés pour identifier les problèmes et les solutions possibles, pour élaborer des programmes d'action pilotes sur le terrain et d'évaluer, d'adapter et d'élargir l'action.

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L'IPEC doit continuer à soutenir les mandants de l'OIT dans l'évaluation de l'impact des approches qu'ils ont élaboré pour mettre fin au travail des enfants. Chaque enfant compte. Il nous appartient à tous et à chacun d'entre nous de nous assurer qu'ils ont l'enfance qu'ils méritent.

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