Appui au processus de ratification et de mise en oeuvre des conventions de l’OIT sur l’emploi et la formation professionnelle

Projet d’appui à la promotion de l’emploi et à la réduction de la pauvreté (APERP)

Dans son rapport intitulé « S’affranchir de la pauvreté par le travail » présenté à la 91e session de la Conférence de l’OIT tenue en 2003, le Directeur général du BIT a insisté sur la nécessité de mettre en place des politiques centrées sur l’accroissement en nombre et en qualité de l’emploi. Sur cette base, les représentants des gouvernements africains, ainsi que les partenaires sociaux de ces pays, ont entendu donner une place centrale à l’emploi dans leurs politiques nationales, en tant que moyen indispensable à l’éradication de la pauvreté. Cette idée s’est traduite par l’initiative des Chefs d’Etats africains de réunir un Sommet extraordinaire à Ouagadougou en septembre 2004, consacré à l’emploi et à la réduction de la pauvreté. A cette occasion, la décision a été prise de placer l’emploi et l’Agenda du travail décent, tel que défini par l’OIT, au coeur des stratégies permettant d’atteindre cet objectif.
Dans le cadre du suivi des conclusions et des recommandations du Sommet de Ouagadougou, le BIT est amené à jouer un rôle essentiel d’appui aux Etats Membres ainsi qu’aux communautés économiques et régionales. A cet égard, les programmes pour la promotion du travail décent (PPTD) de plusieurs pays de l’Afrique subsaharienne accordent une large place à la promotion de l’emploi décent, en particulier dans les domaines ciblés par le Plan d’Action de Ouagadougou.
Lancé à Yaoundé puis à Bamako (mars et avril 2007), le projet d’appui à la promotion de l’emploi et à la réduction de la pauvreté (APERP), financé par la France, s’inscrit tout à fait dans ce cadre de la promotion de l’emploi productif comme facteur de lutte contre la pauvreté. Appliqué à plusieurs pays d’Afrique, il est conçu comme un projet pilote qui participe à la mise en oeuvre de l’Agenda global pour l’emploi ainsi que des priorités définies par le Plan d’ Action adopté à Ouagadougou.