Droits des travailleurs

Déclaration de l'OIT sur le Myanmar

L'OIT a publié une déclaration à la suite d'allégations de harcèlement et d'intimidation à l'encontre de syndicalistes au Myanmar par les autorités policières et militaires.

Déclaration | 23 février 2021
L'OIT a reçu des allégations selon lesquelles la police et l'armée procèdent à des fouilles au porte-à-porte pour trouver des syndicalistes dans leurs dortoirs et leurs foyers dans la township industrielle de Hlaingtharyar, à Yangon.

Il est allégué que ces actes de harcèlement et d'intimidation ont largement visé les jeunes travailleuses travaillant dans les industries du secteur privé de Yangon, qui vivent loin de leurs familles dans les zones rurales.

L'OIT demande instamment aux autorités militaires de cesser tous les actes de harcèlement et d'intimidation à l'encontre de ces travailleurs, en particulier des jeunes travailleuses, et de veiller à ce que tous les travailleurs puissent exercer leurs droits à la liberté d'association, de réunion et d'expression ainsi que d'autres droits de l'homme dans un climat exempt de violence, de pression, de peur et de menace de toute sorte.

Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a réitéré son appel aux dirigeants militaires pour qu'ils respectent la volonté du peuple du Myanmar et adhèrent aux normes démocratiques, toute différence devant être résolue par un dialogue pacifique, et a condamné le recours à la violence meurtrière au Myanmar.

Rassemblement de manifestants contre le coup d'État militaire à Yangon, au Myanmar, 9 février 2021 - © VOA Burmese